Rencontre avec… Lana Assad du salon de thé Citron & Cerise

Bonjour Lana, vous avez une
histoire atypique. Après avoir été une
grande journaliste en Irak, vous avez décidé
de vous installer à Châtellerault. Pourquoi
avoir choisi de vivre ici ?

Lana : J’ai eu la chance de pouvoir quitter
mon pays pendant la guerre et j’ai choisi de
venir en France, car c’est ici que j’ai passé
de merveilleuses vacances avec ma famille.
Après avoir été invitée chez des amis qui
habitent à Châtellerault, j’ai décidé de m’y
installer. Je trouve que c’est une belle ville,
les Châtelleraudais sont très accueillants et je
ne m’y suis jamais sentie étrangère.

Lana : J’ai toujours été passionnée par
la pâtisserie. J’aime jouer avec la farine, le
sucre, le chocolat. J’adore sentir l’odeur
du café, du beurre et surtout humer les
délicieux effluves des gâteaux sortant
du four. La pâtisserie, c’est aussi l’art de
créer : je mène une danse entre tous mes
ingrédients jusqu’à obtenir des nouvelles
saveurs innovantes. Mon secret, c’est que
je teste de nouvelles recettes tous les jours
et je n’utilise que des ingrédients et des
saveurs que j’aime. Je tiens à remercier le
Club Soroptimist, la Chambre des Métiers, la
Mairie… Tous ceux qui m’ont aidée et guidée dans cette nouvelle voie.

Hum, ça nous donne envie de déguster
vos gâteaux en tout cas. Et quelle est alors
votre plus grande joie ?

Vos paroles sont vraiment inspirantes.
Si vous étiez une saison, laquelle
seriez-vous ?

Lana : Ma plus grande joie, c’est d’obser-
ver le plaisir des personnes qui viennent
goûter mes pâtisseries. Rien ne me rend
plus heureuse que de voir les sourires et les

regards remplis de gourmandises. Les re-
tours positifs de mes clients sont ma raison
de me lever tous les matins. C’est le résultat
de toutes les heures que je passe dans ma
cuisine et c’est vraiment très gratifiant.

Lana : L’hiver est pour moi la plus belle
saison : j’adore marcher sous la pluie et
ensuite me réchauffer sous un gros plaid
en buvant un chocolat chaud au coin de
mon feu de cheminée. Tôt le matin, vers 4h,
quand j’emprunte la route pour me rendre à
mon salon de thé, je sens la fraîcheur givrée
mêlée à l’odeur des pains chauds qui sortent
de la boulangerie. Ce sont des moments
secrets que je ne ressens qu’en hiver.
D’ailleurs, la fête que je préfère, c’est Noël !
C’est magique, avec toutes ces lumières, les
enfants excités par cette ambiance féerique.
Vraiment, j’adore cette période de l’année.